Le Korrigan est un lutin issu du folklore breton. Esprit farfelu né de la culture celtique, petite, je les imaginais, lutins, s’invitant dans nos forêts. Bienveillants, j’aime croire à leur légende et les envisager comme de jolis Porte-bonheur.

À travers un visage, c’est l’âme d’un individu qui s’expose au monde. Il est à nu, laissant ses émotions transparaître. Le visage ne ment pas et cela me fascine.
La porcelaine, terre pure, retranscrit à merveille ce sentiment impalpable.

El Dia de los muertos (Jour des morts en espagnol) est la coutume la plus célébrée au Mexique. C’est une fête traditionnelle où sont réunis le monde réel, celui des hommes, et le monde imaginaire, celui des morts.
J’ai découvert cette approche grâce à Blandine Chambost lors d’une conversation sur le lien des Mexicains avec leurs disparus, bien différent de celui de notre civilisation occidentale. On se rend compte que lorsque l’on ne résiste pas au flux de la vie et donc de la mort, partie intégrante, tout est plus doux.
Cela a été très intéressant pour moi de chercher à apprivoiser ces têtes de mort, je vous propose ma vision. Souvent recouvertes de feuilles, de fleurs et d’ornements, la nature reste omniprésente comme un retour à la terre nourricière. Mon imaginaire a sûrement été influencé par Frida Khalo, qui a commencé à s’orner de fleurs après avoir frôlé la mort dans un accident. Enfin, il me plaît de rassembler aussi un public passionné de musique métal, et de tout son imaginaire très riche

Passionnée par tout ce que la nature peut nous offrir comme symbole, l’approche du Bull Crâne est venu à la suite du thème El Dia de los muertos. Ce thème que l’on retrouve abordé plus souvent en décoration, se prête parfaitement à de jolies broches.